Belle météo et jolis koïs au programme de notre premier vrai jour de hunting.
Aujourd'hui encore, plusieurs éleveurs nous ont chaleureusement accueillis, et nos 2 passionnés ont trouvé quelques nisaïs intéressants.
Première visite, Torazo, chez qui Hugues trouve une belle femelle sansaï kohaku et 2 autres kohakus nisaïs.
Petit tour en Yamakoshi, avec une pause photo.
Les visites chez Yagenji et Yamamatsu, ne furent pas très prolifiques...Direction Hiroï.
Les 2 frères sont là. Une fois encore, comme chez bon nombre d'éleveurs à cette époque, ils sont très disponibles, car cette arrière saison est plus "cool".
Ils nous accueillent donc dans une ambiance sympa et décontractée.
Il y a encore beaucoup de chouettes koïs dans les bassins, et à tous les budgets.
C'est top, nous avons beaucoup de choix.
Je vous le disais plus haut, ambiance décontractée !!!
Ce qui ne nous empêche pas de faire une excellente sélection, en prenant tout le temps nécessaire.
Gregory et Hugues sélectionnent de jolis jumbos nisaïs gosankes, mesurant entre 45 et 55 cm.
La sélection finie nous saluons les frères Hiroï et partons en pause déjeuner.
Nous choisissons l'option "restau'soupe de montagne" un classique,,, incontournable.
Pousses de soja, choux, bambous, poivrons, champignons, viande, et pâtes biensur...un tout-en-un copieux et délicieux.
Rassasiés, nous reprenons la route, direction Marujiyu, et ses tanchos.
Nisaï, sansaï, yonsaï,,, kohaku, sanke, showa,,, il y a des tanchos à toutes les sauces ches les frères Marujiyu.
Je mets une option sur les deux tanchos ci-dessous, jusqu'à demain.
Joli point de vue sur les mud-ponds à l'arrière de la ferme Marujiyu.
Visite maintenant chez :
Juste pour y voir les kujakus disponibles, on ne sait jamais, et jeter un oeil aux tosaïs que nous recevrons au printemps prochain.
Beaucoup de très jolis petits kujakus en stock.
Ensuite, inspections des 3 grands bassins de nisaïs. Mais rien ne nous interpelle vraiment...
Puis coup d'oeil dans la serre d'à côté, dans le bassin des sansaïs...
Rien de bien spécial non plus dans le bassin des koïs de 3 étés.
P'tit tour des lieux, accompagnés de Kaneko-san.
Le chaudron magique attend l'heure de la grande cuisine.
Cet ustensile incontournable chez les éleveurs, permet de transformer différentes matières premières ...!... pour préparer d'excellentes "recettes maison" aux tosaïs, qui ainsi, grandiront doucement durant tout l'hiver.
Kaneko, élève aussi des tamasabas ou sabaos, une variété de poisson rouge très appréciée des japonais.
Mais il élève aussi, ces crevettes !
Elles sont commercialisées en grande partie comme appât pour la pêche.
Comme indiqué sur sa pancarte d'accueil, il nous a reçu très chaleureusement, et il nous raccompagne de la même façon.
Sayonara.
Gregory est toujours à la recherche de koïs métalliques originaux.
Du coup, nous faisons un détour par la Maruzaka Koï Farm.
L'automne est aussi la saison de la remise en état des mud-ponds actuellement vides :- curage
- rectification des digues
- nettoyage des fossées
- damage du fond des étangs
Les mud-ponds doivent être nickels, avant la tombée des premières neiges.
Il y a de jolis koïs dans les bassins impeccables de Maruzaka.
Mais le prix des sansaïs, tel ce doitsu kin showa ci-dessous, est plutôt,,, prohibitif !
Nous sélectionnons une belle série de nisaïs.
Ils sont tous dispos pour les magasins Couleurs de Niigata.
Avant de partir, détour par l'étable, où les taureaux de la famille dînent tranquillement.
Taureaux qui ont d'ailleurs fait une très belle prestation lors des derniers combats, il y a 3 semaines environ.
Journée terminée.
Et terminée d'excellente façon, puisque nous avons été invité pour un diner typiquement japonais.
Voilà, je vous quitte sur les yeux écarquillés de Gregory, enchanté et régalé par ce goûtu repas !
Mais,,, bonus,,, pour ce soir, malgré l'heure tardive voici en guise d'épilogue, un reportage dans le reportage.
J'ai passé ce matin quelques instants à l'école primaire d' Higashiyama, qui se situe dans les montagnes d'Ojiya. Site internet de l'école ICI.
Cette école, à cause de sa situation géographique éloignée, mais aussi à cause du triste tremblement de terre de 2004, voit chaque année réduire ses effectifs d'enfants, pour arriver aujourd'hui à une vingtaine d'élèves seulement, âgés de 5 à 12 ans.
Et ce, malgré le travail, la maxi-motivation et l'esprit d'initiative dont fait preuve tout l'encadrement, pour lutter contre ce problème, en organisant par exemple, des échanges culturelles entre écoles, comme celui auquel j'ai participé ce matin.
C'est l'école primaire de mon village, Chichée ( je leur fait un p'tit coucou ), comptant une quarantaine d'élève, qui a été aujourd'hui le correspondant très particulier de l'école primaire d'Higashiyama près d'Ojiya.
Voici quelques photos, de ce moment de partage particulier.
Hiroï, Sakazume, Kataoka, etc. leurs noms de famille vous disent peut être quelque chose.
Petit cadeau de la directrice, nos Couleurs de Niigata en kanji.
Je sais qu'ils ne me liront pas, mais je les remercie tout de même mille fois, pour la chaleur de leur accueil, que j'essaierai de transmettre de mon mieux, à leurs petits correspondants bourguignons.
Merci d'avoir suivi ce reportage.
A demain !
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