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dimanche 11 octobre 2015

Après l'arrivée, tout de suite à l'action

Après l'arrivée, tout de suite à l'action
Les deux premiers jours sont déjà passés.

Après un long voyage, qui –heureusement pou moi- se déroule de plus en plus facilement, je suis de retour au Japon.
La petite ville d’Ojiya redevient ma base d’opérations dans les semaines à venir. Et au programme: des koi, des koi et encore, des koi.
Comme le veut la tradition koi, la saison de la récolte est ouverte par les ventes aux enchères chez les grandes “appellations”.
L’honneur du premier revient à la Dainichi koifarm, suivie par Momotaro et ensuite la Sakai Fish Farm.
Auprès de ces deux dernières, de hauts prix s’affichent et vous en aurez probablement lu des échos sur la page Facebook d’un des medias concernés. Le record du koi le plus cher a, une fois de plus, été battu. Un koi a remporté une offre –et vous lisez bien- de 41 millions de Yen japonais, ce qui revient à environ € 305.000.
Il s’agit en l’occurrence d’un prix extrêmement élevé et, à mon opinion, absurde, mais c’est un fait que nous vivons à une folle époque, et ce, apparemment, à tous les niveaux.
D’après moi, la situation du marché des koi koi ressemble actuellement en quelque sorte à celle du marché du vin: tout comme certains vins de grande renommée se vendent à des prix exorbitants, payés par  des riches acheteurs asiatiques, autant il va des ventes de koi, auprès des grand noms. Et on constate que ceux qui jouent bien leur jeu de manière professionnelle, peuvent rendre les acheteurs complètement dingues ; au fond, c’est tout à fait leur droit, évidemment!
Je trouve que c’est en tout cas pour moi un grand défi de trouver un koi de la plus haute qualité, répondant au budget respectif de chacun.
...  les connaisseurs de vin ne boivent d’ailleurs rarement des vins coûtant des milliers d’euros …
Mais mettons fin à cet interlude, car ce sont des résultats et des koi, dont vous avez besoin.
Tout de suite, après notre arrivée à la gare, nous nous dirigeons vers Yagenji. Les deux frères commencent de plus en plus tôt  avec la récolte et nous y voyons déjà plus d’un koi.
Quand nous arrivons à ce splendide endroit, on décharge toujours des nisai, ce qui est vraiment intéressant pour nous.
Je sélectionne 2 nisai agasi femelles et 1 nisai goshiki particulier; ce sont 2 variétés que je ne comptais pas trouver ici, mais apparemment les deux messieurs ne reculent pas non plus devant le défi et ils y sont réussis.

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 Chez  Marudo on récolte presque quotidiennement. Nous prenons une heure de temps pour sélectionner 2 sansai ginrin karashigoi femelles et 2 sansai ginrin chagoi. Dans le bassin nagent environ 300 exemplaires au total et pour en sortir un koi monochrome, il faut toute sa concentration.  On en voit nager à chaque fois, et quand on croit l’avoir repéré, il paraît avoir un tout petit défaut, et nous revoilà reparti.
Heureusement, nous pouvons compter sur l’expérience professionnelle de Matcho qui se paie de notre tête à chaque fois qu’il doit reprendre sa recherche.


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Un négociant en koi thaïlandais achète en un laps de temps minimum une cinquantaine de sansai (d’après Matcho, 100!), dans ce bassin ; heureusement, nous nous sommes déjà accaparés les plus beaux…
Nous avons par le passé acheté chez Marudo un grand nombre de karashigoi, de ginrin chagoi et nous constatons qu’ils obtiennent d’excellents résultats de croissance chez beaucoup de nos clients. La semaine dernière, nous avons vu chez un client français un koi mesurant facilement son mètre!
Nous sommes curieux de savoir si le ginrin karashi croîtra aussi: nous y avons en tout cas confiance!

Kim's Koi: Marudo- sansai ginrin karashigoi from Kim's Koi on Vimeo.

Les béni kumonryu de Kawakami sont toujours aussi beaux et demeurent populaires. Nous nous sommes procurés cette année sa plus haute qualité. Ils sont plus chers que l’année passée, mais il faut prendre sa chance quand elle se présente.

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Nous laisserons nager deux exemplaires de cette sélection au Japon et en inscrirons un au All Japan Show.
En réalité, ils sont tous de qualité “koi show”!

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A demain.
Kim

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