Quelques mots d’explication: en déchargeant le camions avec les poissons récemment récoltés, il les fait passer un par un dans ses mains, il contrôle leur sexe et leur qualité et les répartit finalement parmi les divers bassins: un avec les koi mâles, un autre avec les femelles destinées à la vente et encore un autre avec les koi femelles non destinées à la vente, mais qu’il laissera se développer: les tategoi.
Ref. 1510-1054
Pour ces nisai, il a fait appel à un nouveau parent mâle et la constitution physique de ceux-ci –tant mâles que femelles- est plus robuste que l’année passée; leur taille est également impressionnante, en moyenne environ 45 cm. Donc, suffisamment de potentiel de croissance!
La couleur des yamabuki est très légère; Ryu nous explique que c’est en partie du à la condition de l’étang de croissance (mudpond): quand l’eau est vaseuse, ils prennent un teint plus léger et quand l’eau est, par contre, plus limpide, la couleur est d’un jaune égal, au moment de la récolte.
Je décide de sélectionner un box de koi mâles, dont la constitution est apparemment plus “féminisée”. Les femelles, présentée à la vente n’emportent pas mon entière approbation.
Nous nous arrêterons, au cours de ce voyage, plus d‘une fois à la Izumiya koi farm. On n’y voit nager que des nisai; les koi plus adultes devront donc encore être récoltés.
Il y a ici actuellement beaucoup de remue-ménage. Tout le monde est occupé à récolter. Il faudrait en quelque sorte être omniprésent, mais, malheureusement, ce n’est pas possible.
Nous sommes passés presque tous les jours chez Yagenji et j’y ai acheté à chaque fois des koi.
Hier j’ai acheté un koi étrange; il m’est toujours agréable de trouver un exemplaire unique, mais quelle appellation donner à ce koi?
Je le demande à l’éleveur, car je ne veux pas mentionner un nom inexact sur mon site. A ma question, il répond par un grand sourire: il ne le sait pas non plus! Le koi ressemble à un doitsu ochiba, mais il n’a pas une couleur brune, mais bien la couleur beige d’un doitsu karashi.
Quoi qu’il en soit, nous le qualifierons provisoirement de doitsu ki ochiba ou de doitsu kijiro comme le prétend mon guide:-)
Les suggestions sont toujours les bienvenues!
Ref. 1510-1036B
Le
lendemain, je trouve parmi les sansai, un ginrin showa splendide. J’ai
mes réserves quant au prix, et il n’est en effet pas bon marché, mais
son prix est correct pour cette qualité. Une telle qualité est
d’ailleurs difficile à trouver et je n’hésite pas à tenter ma chance.
Ref. 1510-1039
Dans ses autres sansai, je sélectionne encore son plus beau sansai tancho kohaku, mesurant environ 55cm et un ginrin benigoi, à plus ou moins la même taille.
Je me sens tout à fait satisfait, car c’est ce genre de koi que nous recherchons.
Ref. 1510-1053
Ref. 1510-1040
A tous ceux qui s’inquiètent du fait que nous n’avons pas encore beaucoup de nisai et des koi moins chers: ne vous en faites pas, on y arrivera.
Il faut tout de même que nous nous intéressions aux meilleurs nisai, car ils ont très vite trouvé acquéreur …
Chez Marudo nous avons également trouvé quelque chose de très spécial et de très rare: si je me souviens bien il y a plus de 4 ans que nous avons trouvé des spécimens de ce genre et de cette qualité. Il s’agit de 2 ki matsuba. Il est vrai que l’on voit de temps en temps des matsuba jaunes, mais ils sont dans la plupart des cas "mamaa", comme on dit au Japon, ce qui est un euphémisme pour dire, pas formidables.
Pour des sansai il ne sont pas très grands, mais ben très purs, et je sais par expérience que le modèle en filet matsuba s’améliore dans nos eaux européennes.
Je me sens toujours heureux de trouver un pareil koi bizarre, mais il est possible que je sois moi-même un personnage bizarre::-) !
Ref. 1510-1034 Ref. 1510-1035
A bientôt!
Kim
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