Notre voyage "hobbyistes automne 2012" est déjà bien entamé, encore demain mardi, puis mercredi ce sera le retour vers Tokyo.
Plusieurs éleveurs intéressants étaient absents ces derniers jours pour cause de koï-show à Tokyo.
De retour aujourd'hui, nous avons enfin pu les visiter.
Première étape : Otsuka.
Il éleve de nombreuses variétés, dont certaines très particulières.
Je vous laisse mettre des noms sur un maximum d'entre elles.
Les réponses sont plus bas !
Vous pouvez voir ci-dessus, par ordre d'apparition :
hi-asagi, asagi, cha-utsuri, chagoï, karashigoï, tancho-goshiki, ginrin chagoï, ki-utsuri, shiro-ochiba, kage-shiro-utsuri, goshiki, kage-showa, kohaku, ginrin-ochiba, doitsu-sanke, showa, showa-goshiki, et sanke pour finir...je pense avoir fait le tour...j'espère que vous avez fait un joli score ?!?
Comme vous pouvez le voir, Otsuka, élève des variétés rares et variées.
Tel ci-dessous, ce nisaï showa-goshiki de 35 cm environ.
Voici la même variété, mais en sansaï. Il est un peu plus "fini".
Malheureusement, ce type de koï rare, devient du coup "impayable" !!!
Nous laissons la ferme Ostuka sans rien acheter, et partons chez Sakazume.
Vous savez déjà quelle variété phare produit Sakazume j'en suis sur.
Il s'agit en effet de koromo.
Mais il produit aussi des yamatonishiki, kikusui, yamabuki, shiro-utsuri, plus quelques autres variétés.
La famille koromo, regroupe principalement les aï-goromo, budo-goromo et sumi-goromo.
Après m'être renseigné sur les stocks de tosaïs pour la prochaine saison printannière, je sélectionne deux koïs.
Ce superbe budo-goromo show-class ci-dessus, et ce magnifique kumonryu show-class lui aussi, ci-dessous.
Dernière photo des tosaïs koromos désormais commandés pour le printemps, et nous filons.
Nishi Koï Farm.
Je ne sélectionne ici qu'une petite boite de 4 nisaïs, car les stocks ont bien diminués.
Un ochiba, un kage-ki-utsuri ( prononcer kagué ), un ginrin showa, et un ginrin ki-utsuri. Ils mesurent autour de 40 cm.
Après notre pause de la mi-journée nous rendons visite à Hoshikin le célèbre breeder de kohaku.
Les kohakus de Hoshikin sont très intéressants, de grande taille et de haute qualité.
Malheureusement, il n'y a plus aucun mâle. C'est le dernier koï que recherche encore Hugues.
Tant pis ! Nous remercions et saluons le breeder. Nous repasserons forcément ici dans le futur.
Christine et Jean-Pierre, ainsi que Christine et Gilles ne l'ont pas encore visitée, du coup nous terminons la journée chez l'incontournable Daïnichi Koï Farm.
Beaucoup de stock, et aucun koï de qualité intermédiaire. Que du top !
Le kohaku mâle que recherche Hugues est peut être dans les parages.
Dans un bassin, nagent tous les mâles de deux ans, préalablement séparés des femelles.
Après avoir pêché 3 nisaïs jumbos, demandé des conseil à Matcho, bien réfléchi, nous demandons le prix de ces merveilles.
Hugues arrête son choix sur le kohaku ci-dessous.
Et pour ne pas laisser voyager ce joli garçon seul en cabine, nous lui choisissons 2 compagnons de voyage.
Cet impressionnant classic showa de 60 cm ci-dessus, et ce kindaï showa ci-dessous plein de personnalité.
Nous flanons encore quelques instant dans les allées de la Daïnichi Koï Farm.
Les bassins sont bien salés !
Le sel est en effet très utilisé dans les koï-house par les éleveurs, quand ils "rentrent" leurs koïs des mud-ponds, durant les premières semaines d'acclimatation.
Comme il nous reste quelques minutes de jour, nous allons visiter le Ojiya Koï Museum tout proche.
Ce musée n'est pas très grand, mais le jardin attenant est magnifique, et le bassin intérieur central vaut le coup d'oeil.
Des payasagistes installent des protections contre la neige sur les tous les niwakis du jardin.
Ce soir, vent, averses, froid, sur Ojiya. La neige ne devrait plus beaucoup tarder !
A demain, pour notre dernier jour à Ojiya-shi Niigata-ken.
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